Syndicat CFE-CGC | Métallurgie Lorraine

mardi 19 mars 2024

« On parle de charte, on nous dit que l’emploi est garanti, mais on ne parle pas des conditions de travail, des pertes de salaire »

Smart à Hambach :
les sous-traitants craignent pour leur emploi

Les sous-traitants de Smart organisent depuis 5 h ce mercredi matin, une opération de tractage, à l’Europôle de Hambach. Ils dénoncent les menaces qui pèsent sur leurs emplois, leurs droits et acquis sociaux.

Magna Uniport, Magna Châssis System, SAS automotive, Faurecia, Thyssen Krupp. Cinq sous-traitants de smart, pour cinq syndicats unis dans le même combat. Après une phase de dialogue, ils ont passé la vitesse supérieure ce mercredi matin en organisant une opération de tractage depuis 5 h du matin, à l’Europôle de Hambach, occasionnant d’importants ralentissements. Ils entendent ainsi dénoncer les menaces qui pèsent sur les emplois, les droits et les acquis sociaux.

Le groupe Daimler va investir 500 millions d’euros dans son usine de Hambach et construire 70 000 m² de bâtiments supplémentaires pour créer une ligne de production consacrée à la fabrication du nouveau SUV électrique Mercedes. « On parle de charte, on nous dit que l’emploi est garanti, mais on ne parle pas des conditions de travail, des pertes de salaire », déplore Eric Barbier, délégué CFE-CGC chez Faurecia.

A compter de la fin du mois de juin, la production de smart passerait de 500 véhicules jour, à 75. « Il y aura du chômage partiel, des pertes de salaire, en attendant que Mercedes vienne sur le site. » Et aucune garantie « que l’ensemble des sous-traitants soient repris », ajoute Denis Boos, délégué CGT chez Faurecia.

Les syndicats dénoncent une bourse à l’emploi et exigent des informations de la part des dirigeants de Daimler sur les besoins réels en effectif pour la fabrication des véhicules smart et Mercedes. « Nous travaillons dans les bâtiments de smart, avec leurs machines, leurs équipements… », certains depuis plus de vingt ans.

L’intersyndicale réclame le maintien des emplois, des statuts, des classifications, de la rémunération sur l’activité Smart ou Mercedes. Sans réponse d’ici quinze jours, elle prévoit de durcir le ton.

 

Source : Le Républicain Lorrain, édition du 7 mars 2019

 

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